Pierre Cohen et Ségolène Royal à Jean Mermoz
La salle Jean Mermoz était remplie à craquer : tous les sièges étaient utilisés, de nombreuses personnes se tenaient debout. Il faut dire que Pierre Cohen avait une invitée de marque en la personne de Ségolène Royal.
Nicole Belloubet, n°2 de la liste, a introduit la soirée : "Nous nous préparons à remetrre Toulouse dans le sens de l'histoire", déclare-t-elle. "La gauche de Toulouse est rebelle et créative, multipe et colorée, et elle est aujourd'hui rassemblée. Elle aura la capacité de rassembler Toulouse. Nous y croyons tous. Nous le ferons ensemble". Puis des représentants de chaque courant de la liste se sont exprimés, afin d'illustrer cette unité.
Thierry Cotelle (MRC), a livré son diagnostic : "Toulouse est une ville fracturée, divisée, sur l'ensemble de l'aire urbaine". Il a critiqué le bilan de la droite sur la culture, le logement, et sur l'aide aux associations. Il a ensuite insisté sur l'emploi : "Nous voulons faire de Toulouse une ville d'innovation en matière d'emploi", et développer les emplois à la personne. Patrice Bessac, représentant du PCF, s'est d'abord moqué des candidats de droite "qui cachent leur étiquette UMP. Ils ont honte et ils ont raison d'avoir honte. Les élus de droite sont devenus des élus locaux, locaux, locaux", ironise-t-il.
Autour de Gérard Onesta (vert), il a interpellé Pierre Cohen : "tu sais animer, tu sais déléguer, tu seras un grand maire pour Toulouse". Il a également souligné que "le développement durable est porté transversalement dans tout le programme". Jean-Michel Baylet, patron de La Dépêche et du PRG, s'est exclamé au sujet de l'union de la gauche : "le résultat, c'est cette liste formidable !". Il poursuit : "Toulouse a pris du retard. Lorsque l'on voit Montpellier, lorsque l'on voit Bordeaux, voilà des villes qui ont bougé ! Il est temps que Pierre Cohen gère cette ville", et conclut, en souriant, "le vent souffle dans la bonne direction".
Après cela, Ségolène Royal, vivement acclamée aux cris de "Ségolène, Ségolène !", a pris la parole. "Je souhaite ardemment la victoire de Pierre Cohen et de son équipe". Elle s'en est pris au président de la République: "le chiffre du chômage augmente, le chiffre de la hausse des prix augmente, les promesses de Sarkozy n'ont pas été tenues", et a appelé à "un vote moral, un vote positif,(...) pour enrayer ce déclin inéxorable". Elle continue : "les villes sont le miroir de la société", et critique à cette occasion une gestion inégale, avec des centres villes choyés et des périphéries délaissées. Pour décrire Pierre Cohen elle parle de "dynamisme" et de "générosité". Mme Royal poursuit : "La France a été trompée par le pouvoir en place. Nous voulons construire une gauche qui affronte les réalités et qui dise la vérité. (...) Puisque là haut ils ne passent pas à l'action, et bien, ce sont les villes qui vont passer à l'action !", incitant ses électeurs de la présidentielle à voter pour Pierre Cohen dès le premier tour. Pour conclure, elle lache "les socialistes ont soif d'action" et a appelé Pierre Cohen à venir s'exprimer.
Plus à l'aise qu'à l'accoutumée, il a fait un discours plein d'enthousiasme. "Je veux être un maire innovateur", dit-il, certifiant que les décisions qu'il prendra seront concertées, et qu'il rendra des comptes. "En matière de petite enfance, il faut innover : je propose un service public de la petite enfance." Il compte également "revoir le GPV", en y intoduisant plus de social. Il souhaite "à terme, revenir à un service municipal de la gestion de l'eau" afin de baisser les prix.
Il a ensuite sévèrement critiqué ses adveraires, à commencer par Jean-Luc Moudenc, en évoquant "une droite qui ment, qui syphonne le vote du FN (...) Avec Moudenc, il y a des gens qui tutoient l'idéologie d'extrême-droite". Au sujet de la LCR, il critique "une gauche qui dénonce mais qui ne propose pas". Il parle au sujet du MoDem d'un "centre indécis". "Le programme de Jean-Luc Forget est calqué sur le notre", dit-il, tout en appelant aux électeurs du MoDem à voter pour lui au second tour. Au sujet de l'Autre liste il déclare : "ils ne représentent que eux mêmes, ne vous laissez pas abuser", avant de conclure : "La victoire se gagne dès le premier tour. Il n'y a qu'un seul vote utile à gauche !". Puis les colistiers montent sur l'estrade, et la salle applaudit vivement. A la sortie, on peut entendre des "je commence à y croire", ou des "on va gagner". Une chose est certaine, la gauche rassemblée autour de Pierre Cohen a le vent en poupe. Son objectif paraît clair : faire le plus gros score possible au premier tour afin de ne pas être obligé de faire des alliances, et plus particulièrement avec l'Autre liste.. François Simon appréciera.
Réponse dimanche !
Nicole Belloubet, n°2 de la liste, a introduit la soirée : "Nous nous préparons à remetrre Toulouse dans le sens de l'histoire", déclare-t-elle. "La gauche de Toulouse est rebelle et créative, multipe et colorée, et elle est aujourd'hui rassemblée. Elle aura la capacité de rassembler Toulouse. Nous y croyons tous. Nous le ferons ensemble". Puis des représentants de chaque courant de la liste se sont exprimés, afin d'illustrer cette unité.
Thierry Cotelle (MRC), a livré son diagnostic : "Toulouse est une ville fracturée, divisée, sur l'ensemble de l'aire urbaine". Il a critiqué le bilan de la droite sur la culture, le logement, et sur l'aide aux associations. Il a ensuite insisté sur l'emploi : "Nous voulons faire de Toulouse une ville d'innovation en matière d'emploi", et développer les emplois à la personne. Patrice Bessac, représentant du PCF, s'est d'abord moqué des candidats de droite "qui cachent leur étiquette UMP. Ils ont honte et ils ont raison d'avoir honte. Les élus de droite sont devenus des élus locaux, locaux, locaux", ironise-t-il.
Autour de Gérard Onesta (vert), il a interpellé Pierre Cohen : "tu sais animer, tu sais déléguer, tu seras un grand maire pour Toulouse". Il a également souligné que "le développement durable est porté transversalement dans tout le programme". Jean-Michel Baylet, patron de La Dépêche et du PRG, s'est exclamé au sujet de l'union de la gauche : "le résultat, c'est cette liste formidable !". Il poursuit : "Toulouse a pris du retard. Lorsque l'on voit Montpellier, lorsque l'on voit Bordeaux, voilà des villes qui ont bougé ! Il est temps que Pierre Cohen gère cette ville", et conclut, en souriant, "le vent souffle dans la bonne direction".
Après cela, Ségolène Royal, vivement acclamée aux cris de "Ségolène, Ségolène !", a pris la parole. "Je souhaite ardemment la victoire de Pierre Cohen et de son équipe". Elle s'en est pris au président de la République: "le chiffre du chômage augmente, le chiffre de la hausse des prix augmente, les promesses de Sarkozy n'ont pas été tenues", et a appelé à "un vote moral, un vote positif,(...) pour enrayer ce déclin inéxorable". Elle continue : "les villes sont le miroir de la société", et critique à cette occasion une gestion inégale, avec des centres villes choyés et des périphéries délaissées. Pour décrire Pierre Cohen elle parle de "dynamisme" et de "générosité". Mme Royal poursuit : "La France a été trompée par le pouvoir en place. Nous voulons construire une gauche qui affronte les réalités et qui dise la vérité. (...) Puisque là haut ils ne passent pas à l'action, et bien, ce sont les villes qui vont passer à l'action !", incitant ses électeurs de la présidentielle à voter pour Pierre Cohen dès le premier tour. Pour conclure, elle lache "les socialistes ont soif d'action" et a appelé Pierre Cohen à venir s'exprimer.
Plus à l'aise qu'à l'accoutumée, il a fait un discours plein d'enthousiasme. "Je veux être un maire innovateur", dit-il, certifiant que les décisions qu'il prendra seront concertées, et qu'il rendra des comptes. "En matière de petite enfance, il faut innover : je propose un service public de la petite enfance." Il compte également "revoir le GPV", en y intoduisant plus de social. Il souhaite "à terme, revenir à un service municipal de la gestion de l'eau" afin de baisser les prix.
Il a ensuite sévèrement critiqué ses adveraires, à commencer par Jean-Luc Moudenc, en évoquant "une droite qui ment, qui syphonne le vote du FN (...) Avec Moudenc, il y a des gens qui tutoient l'idéologie d'extrême-droite". Au sujet de la LCR, il critique "une gauche qui dénonce mais qui ne propose pas". Il parle au sujet du MoDem d'un "centre indécis". "Le programme de Jean-Luc Forget est calqué sur le notre", dit-il, tout en appelant aux électeurs du MoDem à voter pour lui au second tour. Au sujet de l'Autre liste il déclare : "ils ne représentent que eux mêmes, ne vous laissez pas abuser", avant de conclure : "La victoire se gagne dès le premier tour. Il n'y a qu'un seul vote utile à gauche !". Puis les colistiers montent sur l'estrade, et la salle applaudit vivement. A la sortie, on peut entendre des "je commence à y croire", ou des "on va gagner". Une chose est certaine, la gauche rassemblée autour de Pierre Cohen a le vent en poupe. Son objectif paraît clair : faire le plus gros score possible au premier tour afin de ne pas être obligé de faire des alliances, et plus particulièrement avec l'Autre liste.. François Simon appréciera.
Réponse dimanche !