Compte-rendu de la réunion sur le logement organisée par le DAL
Hier soir, salle du Sénéchal, se tenait une réunion sur le logement organisée par le DAL (Droit Au Logement), qui avait invité les candidats. Etaient présents Patricia Rosenthal (n°2) et Malika Aradj (n°4) pour la liste MoDem "Toulouse Autrement", François Simon pour l'Autre liste, Myriam Martin et Joël Lécussan (n°2) pour la liste LCR-Motivé(e)s, ainsi que Jean-Michel Fabre (n°7) et Claude Touchefeu (n°8) pour la liste PS "Toulouse rassemblée". Il est dommage que Jean-Luc Moudenc, bien qu'en meeting, n'ait pas fait venir de colistier.
Il n'y avait donc pas de représentants de la municipalité sortante. Devant environ quatre-vingt personnes, le DAL a mené le débat autour de plusieurs thèmes.
A la question "vous engagez-vous à mettre en place 20% de logements sociaux (dont la moitié de logements très sociaux) sur la commune ?", les candidats sont à peu près unanimes, et donnent une réponse favorable. M. Simon précise qu'il faut "20% dans toute la ville, dans tous les quartiers". Malika Aradj ajoute que cela doit être mis en place avec "une réelle volonté de mixité". M. Fabre déclare lui être favorable au "développement des logements de tous niveaux". Sur ce thème, la LCR va plus loin, comme le précise M. Lécussan : "notre ambition est de faire passer à 30% le nombre de logements sociaux".
Par rapport au GPV, Myriam Martin fait par de son insatisfaction. "On est contre ce GPV. Il faut en faire un autre, avec les habitants. Il faut s'opposer aux déconstructions tant qu'on a pas construit d'autres logements", précisant que la conséquence est le "recul des classes populaires un peu plus loin dans la ville". Mme Claude Touchefeu (PS) argumente : "J'en veux beaucoup à la ville de Toulouse. Ce projet a été vidé de son sens et va même à contre-sens." Elle poursuit : "Nous nous engageons à accélérer le rythme des reconstructions et à ralentir le rythme des démolitions".
Mme Rosenthal (MoDem) pense elle que "ce GPV est absurde. On est contre l'éloignement de la ville de populations suite aux reconstructions", tout en s'engageant "à essayer de mieux faire" face à cette question complexe. François Simon déplore que le GPV "ne s'occupe que des quartiers en difficulté. Il faut faire un Grand Projet de la Ville dans tous les quariers". L'autre liste souhaite faire du logement social "de façon écologique", comme cela les familles y bénéficiant "ne paieront plus de factures énergétiques".
Sur le thème de l'hébergement d'urgence et des SDF (notamment sur les arrêtés mendicité faits par la ville et par la discrimination qu'ils subissent au centre ville)), Mme Touchefeu souhaite "une véritable politique sociale du logement. Il faut changer d'approche. Tous les Toulousains ont droit à la ville, y compris les SDF!"
Patricia Rosenthal précise elle que "les hébergements d'urgence ne fonctionnent pas" et propose "des solutions intermédiaires" comme des maisons relais pour les jeunes SDF, afin de les réinsérer progressivement et de leur obtenir un logement, des douches publiques supplémentaires, et des appartements communautaires.
M. Simon pense qu'il faut redéfinir les fonctions de la police municipales. "Si la police municipale doit harceler les gens qui sont à la rue, c'est un problème, c'est innacceptable". Il propose des horaires plus souples pour les foyers d'urgence, "d'ouvrir des locaux de jours pour les SDF" et de faire "des casiers" pour que ces gens puissent mettre leurs affaires en sécurité. Mme Martin (LCR) déclare, comme les autre candidats, qu'il faut "s'opposer aux arrêtés mendicités", et précise que "la première réponse, c'est de faire du logement social".
Sur la question des réquisitions des logements vacants (22 000 à Toulouse !!), les avis sont plus partagés. Si la liste LCR souhaite réquisitionner les logements "de manière très volontaire", la position de la liste de Pierre Cohen est plus nuancée. Mme Touchefeu reprend une proposition de leur programme, celle de "remettre cinq cent logements vacants en location au même tarif que les logements sociaux". Sur la réquisition, elle déclare que "ça n'est pas un tabou" mais qu'il faut "d'abord travailler sur la connaissance du parc vacant", avant d'y procéder. Pour le MoDem, la postion est assez similaire. François Simon, lui, veut réuisitionner "les organismes financiers" qui spéculent en gardant des logements, mais pas les petits propriétaires.
Tous les candidats présents se sont montrés critiques vis à vis de la majorité sortante concernant la politique du logement. Des solutions ont été esquissées. Finalement, il y a un certain consensus : celui d'agir autrement.
Il n'y avait donc pas de représentants de la municipalité sortante. Devant environ quatre-vingt personnes, le DAL a mené le débat autour de plusieurs thèmes.
A la question "vous engagez-vous à mettre en place 20% de logements sociaux (dont la moitié de logements très sociaux) sur la commune ?", les candidats sont à peu près unanimes, et donnent une réponse favorable. M. Simon précise qu'il faut "20% dans toute la ville, dans tous les quartiers". Malika Aradj ajoute que cela doit être mis en place avec "une réelle volonté de mixité". M. Fabre déclare lui être favorable au "développement des logements de tous niveaux". Sur ce thème, la LCR va plus loin, comme le précise M. Lécussan : "notre ambition est de faire passer à 30% le nombre de logements sociaux".
Par rapport au GPV, Myriam Martin fait par de son insatisfaction. "On est contre ce GPV. Il faut en faire un autre, avec les habitants. Il faut s'opposer aux déconstructions tant qu'on a pas construit d'autres logements", précisant que la conséquence est le "recul des classes populaires un peu plus loin dans la ville". Mme Claude Touchefeu (PS) argumente : "J'en veux beaucoup à la ville de Toulouse. Ce projet a été vidé de son sens et va même à contre-sens." Elle poursuit : "Nous nous engageons à accélérer le rythme des reconstructions et à ralentir le rythme des démolitions".
Mme Rosenthal (MoDem) pense elle que "ce GPV est absurde. On est contre l'éloignement de la ville de populations suite aux reconstructions", tout en s'engageant "à essayer de mieux faire" face à cette question complexe. François Simon déplore que le GPV "ne s'occupe que des quartiers en difficulté. Il faut faire un Grand Projet de la Ville dans tous les quariers". L'autre liste souhaite faire du logement social "de façon écologique", comme cela les familles y bénéficiant "ne paieront plus de factures énergétiques".
Sur le thème de l'hébergement d'urgence et des SDF (notamment sur les arrêtés mendicité faits par la ville et par la discrimination qu'ils subissent au centre ville)), Mme Touchefeu souhaite "une véritable politique sociale du logement. Il faut changer d'approche. Tous les Toulousains ont droit à la ville, y compris les SDF!"
Patricia Rosenthal précise elle que "les hébergements d'urgence ne fonctionnent pas" et propose "des solutions intermédiaires" comme des maisons relais pour les jeunes SDF, afin de les réinsérer progressivement et de leur obtenir un logement, des douches publiques supplémentaires, et des appartements communautaires.
M. Simon pense qu'il faut redéfinir les fonctions de la police municipales. "Si la police municipale doit harceler les gens qui sont à la rue, c'est un problème, c'est innacceptable". Il propose des horaires plus souples pour les foyers d'urgence, "d'ouvrir des locaux de jours pour les SDF" et de faire "des casiers" pour que ces gens puissent mettre leurs affaires en sécurité. Mme Martin (LCR) déclare, comme les autre candidats, qu'il faut "s'opposer aux arrêtés mendicités", et précise que "la première réponse, c'est de faire du logement social".
Sur la question des réquisitions des logements vacants (22 000 à Toulouse !!), les avis sont plus partagés. Si la liste LCR souhaite réquisitionner les logements "de manière très volontaire", la position de la liste de Pierre Cohen est plus nuancée. Mme Touchefeu reprend une proposition de leur programme, celle de "remettre cinq cent logements vacants en location au même tarif que les logements sociaux". Sur la réquisition, elle déclare que "ça n'est pas un tabou" mais qu'il faut "d'abord travailler sur la connaissance du parc vacant", avant d'y procéder. Pour le MoDem, la postion est assez similaire. François Simon, lui, veut réuisitionner "les organismes financiers" qui spéculent en gardant des logements, mais pas les petits propriétaires.
Tous les candidats présents se sont montrés critiques vis à vis de la majorité sortante concernant la politique du logement. Des solutions ont été esquissées. Finalement, il y a un certain consensus : celui d'agir autrement.