Interview de Pierre Cohen par le JDD
source : http://www.lejdd.fr/cmc/municipales/20083/cohen-toulouse-est-fragmentee_86309.html (le 15 janvier 2008)
Pierre Cohen a été désigné par le PS pour briguer la mairie de Toulouse. Un redoutable honneur quand on sait que la ville Rose, traditionnellement à gauche, a, depuis 1971, toujours élu un maire de droite. A la tête d'une liste regroupant les composantes essentielles de l'ex-gauche plurielle, le député socialiste compte bien mettre fin à "un long paradoxe".
Majoritairement à gauche, les électeurs toulousains élisent depuis 1971 un maire de droite. Existe-t-il un paradoxe toulousain?
C'est en effet un long paradoxe d'une ville qui est depuis de très nombreuses années majoritairement à gauche pour les scrutins nationaux et qui vote à droite pour les municipales. Nous attendons bien mettre un terme à cette période. Il s'agit pour nous d'une volonté de changement et de répondre à une attente des électeurs pour que Toulouse soit à gauche.
Quels sont les trois engagements que vous prendrez si vous devenez maire de Toulouse?
Toulouse est une ville chère. Nous voulons par un certain nombre de propositions sur le logement, sur les transports en commun, sur la culture ou l'accès à la santé, qu'il y ait une baisse de l'accès à la ville. Toulouse est aussi une ville fragmentée. Pour nous, il est nécessaire que, sur le plan territorial, il y ait une bonne circulation tant au niveau des transports en commun qu'au niveau des équipements. Enfin, nous voulons que Toulouse soit une vraie métropole européenne. Que par la connaissance, le savoir, la richesse des talents qui existent dans cette ville, nous pourrons la hisser au niveau des grandes villes européennes.
Concrètement, quelles seraient alors trois premières décisions si vous êtes élu?
Il y a d'abord la nécessité d'un plan d'urgence dans le déplacement des Toulousains et des habitants de l'agglomération. La deuxième mesure sera de mettre en place des dispositifs permettant d'aller chercher des logements vacants, parallèlement à un plan de construction beaucoup plus ambitieux. Nous voulons enfin que Toulouse prenne la mesure de son agglomération: nous lancerons rapidement le chantier de la communauté urbaine.
Pierre Cohen a été désigné par le PS pour briguer la mairie de Toulouse. Un redoutable honneur quand on sait que la ville Rose, traditionnellement à gauche, a, depuis 1971, toujours élu un maire de droite. A la tête d'une liste regroupant les composantes essentielles de l'ex-gauche plurielle, le député socialiste compte bien mettre fin à "un long paradoxe".
Majoritairement à gauche, les électeurs toulousains élisent depuis 1971 un maire de droite. Existe-t-il un paradoxe toulousain?
C'est en effet un long paradoxe d'une ville qui est depuis de très nombreuses années majoritairement à gauche pour les scrutins nationaux et qui vote à droite pour les municipales. Nous attendons bien mettre un terme à cette période. Il s'agit pour nous d'une volonté de changement et de répondre à une attente des électeurs pour que Toulouse soit à gauche.
Quels sont les trois engagements que vous prendrez si vous devenez maire de Toulouse?
Toulouse est une ville chère. Nous voulons par un certain nombre de propositions sur le logement, sur les transports en commun, sur la culture ou l'accès à la santé, qu'il y ait une baisse de l'accès à la ville. Toulouse est aussi une ville fragmentée. Pour nous, il est nécessaire que, sur le plan territorial, il y ait une bonne circulation tant au niveau des transports en commun qu'au niveau des équipements. Enfin, nous voulons que Toulouse soit une vraie métropole européenne. Que par la connaissance, le savoir, la richesse des talents qui existent dans cette ville, nous pourrons la hisser au niveau des grandes villes européennes.
Concrètement, quelles seraient alors trois premières décisions si vous êtes élu?
Il y a d'abord la nécessité d'un plan d'urgence dans le déplacement des Toulousains et des habitants de l'agglomération. La deuxième mesure sera de mettre en place des dispositifs permettant d'aller chercher des logements vacants, parallèlement à un plan de construction beaucoup plus ambitieux. Nous voulons enfin que Toulouse prenne la mesure de son agglomération: nous lancerons rapidement le chantier de la communauté urbaine.