Interview de Jean-Luc Moudenc par le JDD
source : http://www.lejdd.fr/cmc/municipales/20083/moudenc-une-nouvelle-direction_86294.html (le 15 janvier 2008)
Elu en 2004 maire de Toulouse par le conseil municipal à la suite de Philippe Douste-Blazy, alors nommé ministre de la Santé, Jean-Luc Moudenc tentera, face à une gauche revancharde, de conserver son fauteuil en mars prochain. Un challenge d'envergure pour le centriste, qui, méconnu au plan national, s'accroche surtout à sa notoriété locale. Et souhaite "une nouvelle direction" pour sa ville.
Face à une gauche puissante à Toulouse, ne craignez-vous pas un vote sanction des électeurs contre la politique de Nicolas Sarkozy et dont vous feriez les frais?
Nos citoyens savent bien que l'élection municipale n'est pas le troisième tour de l'élection présidentielle, ni le troisième tour des élections législatives. Il s'agit d'une élection en soi: c'est le bilan d'une équipe, c'est le bilan d'un maire. Cela n'a rien à voir avec la présidence de la République ou l'élection de députés. En outre, dans la région, le Parti socialiste est très puissant et monopolise beaucoup de responsabilités. François Mitterrand disait en 1988, qu'il n'est pas bon qu'un parti gouverne tout.
Quels sont vos trois engagements majeurs si vous êtes réélu maire de Toulouse?
Nous voulons faire de Toulouse l'une des vingt premières métropoles européennes d'ici 2020. Nous voulons aussi que Toulouse soit une ville pionnière en matière de développement durable et d'écologie urbaine, et ce, même si nous avons une certaine avance dans ce domaine. Enfin, nous voulons faire partager à tous la puissance de Toulouse, le fait que Toulouse gagne.
Concrètement, quelles seront vos trois premières mesures si vous êtes réélu?
Nous aurons à choisir l'architecte urbaniste qui va nous accompagner, pour que dans les quinze ans qui viennent, nous puissions faire évoluer le centre-ville. Nous voulons faire en sorte que l'on s'y déplace en privilégiant les modes doux. Ensuite, je veux mettre en place un grand projet de ville humain. Un grand projet de ville urbain existe déjà, mais j'ai maintenant envie qu'on développe l'accompagnement social, le soutien aux familles, à la parentalité, le soutien scolaire, la réussite éducative, l'accompagnement des jeunes sur le parcours de l'emploi, de la maternelle à la sortie du lycée. Voilà les trois domaines, dans lesquels dans les premiers jours qui suivront notre élection, je ferai prendre à notre ville une nouvelle direction.
Elu en 2004 maire de Toulouse par le conseil municipal à la suite de Philippe Douste-Blazy, alors nommé ministre de la Santé, Jean-Luc Moudenc tentera, face à une gauche revancharde, de conserver son fauteuil en mars prochain. Un challenge d'envergure pour le centriste, qui, méconnu au plan national, s'accroche surtout à sa notoriété locale. Et souhaite "une nouvelle direction" pour sa ville.
Face à une gauche puissante à Toulouse, ne craignez-vous pas un vote sanction des électeurs contre la politique de Nicolas Sarkozy et dont vous feriez les frais?
Nos citoyens savent bien que l'élection municipale n'est pas le troisième tour de l'élection présidentielle, ni le troisième tour des élections législatives. Il s'agit d'une élection en soi: c'est le bilan d'une équipe, c'est le bilan d'un maire. Cela n'a rien à voir avec la présidence de la République ou l'élection de députés. En outre, dans la région, le Parti socialiste est très puissant et monopolise beaucoup de responsabilités. François Mitterrand disait en 1988, qu'il n'est pas bon qu'un parti gouverne tout.
Quels sont vos trois engagements majeurs si vous êtes réélu maire de Toulouse?
Nous voulons faire de Toulouse l'une des vingt premières métropoles européennes d'ici 2020. Nous voulons aussi que Toulouse soit une ville pionnière en matière de développement durable et d'écologie urbaine, et ce, même si nous avons une certaine avance dans ce domaine. Enfin, nous voulons faire partager à tous la puissance de Toulouse, le fait que Toulouse gagne.
Concrètement, quelles seront vos trois premières mesures si vous êtes réélu?
Nous aurons à choisir l'architecte urbaniste qui va nous accompagner, pour que dans les quinze ans qui viennent, nous puissions faire évoluer le centre-ville. Nous voulons faire en sorte que l'on s'y déplace en privilégiant les modes doux. Ensuite, je veux mettre en place un grand projet de ville humain. Un grand projet de ville urbain existe déjà, mais j'ai maintenant envie qu'on développe l'accompagnement social, le soutien aux familles, à la parentalité, le soutien scolaire, la réussite éducative, l'accompagnement des jeunes sur le parcours de l'emploi, de la maternelle à la sortie du lycée. Voilà les trois domaines, dans lesquels dans les premiers jours qui suivront notre élection, je ferai prendre à notre ville une nouvelle direction.