Compte-rendu du meeting de Pierre Cohen

Publié le par gk

Mercredi soir, environ six-cent personnes ont assisté à la dernière réunion publique organisée par la liste "Toulouse rassemblée", trois jours avant le second tour. La soirée s'est déroulée en deux temps : d'abord, François Briançon, le directeur de campagne, s'est assuré de l'animation, en faisant intervenir des soutiens de Pierre Cohen, comme Pierre Izard, Martin Malvy, Claude Reynal ou Magyd Cherfi. 

Puis, après cela, le candidat à la mairie de Toulouse a commencé son discours. Serein, il a déclaré : "La victoire est à notre portée. Le contexte nous est favorable. 58% d'électeurs ont signifié leur mécontentement" vis à vis de la municipalité sortante. Il poursuit :"la droite a fait le plein". Il est revenu ensuite sur l'épisode des alliances, et notamment par rapport à l'Autre liste : "j'estimais manifester ma reconnaissance pour l'Autre liste" en proposant à François Simon une place, a-t-il dit. Pierre Cohen a précisé qu'il ne souhaitait pas leur donner six places, car il aurait trouvé injuste de se séparer de six colistiers unis dès le premier tour. François Simon a refusé l'offre. Cohen rajoute : "je le regrette et il garde toute mon estime". Il a expliqué également son refus de fusionner avec la liste de Myriam Martin, et a estimé, concernant les environs 12% d'électeurs de gauche qui n'ont pas voté pour lui au premier tour : "notre programme répond à leurs demandes", en citant notamment les projets de remunicipalisation de l'eau, de démocratie locale, les efforts pour le logement et les projets culturels.
 
Il a tancé au passage son adversaire Jean-Luc Moudenc en brandissant un tract qui suggère une augmentation des impôts avec l'arrivée de Pierre Cohen. Il s'exclame : "Notre programme est ambitieux et réalisable sans augmentation d'impôts !". 

Revenant aussi sur l'alliance de Jean-Luc Forget à Jean-Luc Moudenc, il déclare : "Je ne suis pas de ceux qui négocient dans l'obscurité (..)". Lorsque l'entrevue avec le candidat du MoDem se terminait, Cohen  raconte, "je lui ai demandé : vous allez voir Moudenc après ? Il a rougi, et là, j'ai compris." 
Il conclut : "l'
appât du pouvoir ne justifie pas tout !". 

"Nous sommes vraiment la liste du changement !", clame-t-il, "la liste unitaire, c'est nous", conclut-il se félicitant à nouveau d'avoir su réunir le PS, le PCF, les Verts, le PRG, le MRC, et des personnes issues de la société civile dans sa liste. Son discours s'achève, et l'assistance crie et répète : "Toulouse à gauche, en 2008 ! (bis)".  

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