Débats à l'université du Mirail : acte 2, la LCR... se rétracte !
En ce jeudi ensoleillé devait avoir lieu le deuxième débat en présence de Joël Lécussan, qui représente la liste LCR-Motivé(e). Seulement le débat a tourné court, puisque la LCR a finalement décliné l'invitation de Liberta Fac. Il convient naturellement d'établir les raisons de ce refus.
Un étudiant, militant de la LCR est venu pour les exposer. Joël Lécussan, dans un premiers temps favorable à la tenue de débats à l'université, "ne connaissait pas Liberta Fac", et quand il a su ce que c'était, il a tout de suite refuser. La LCR "refuse finalement de légitimiser Liberta Fac". Quels sont les points de désaccords ? Le blocage, évidemment ! Le représentant de la LCR a indiqué que la position de Liberta Fac sur le refus du blocage, en fait une organisation "qui n'est pas apolitique", et en fait un "ennemi politique" qui remettrait en cause le droit de grève, et les mouvements sociaux.
Les membres de Liberta Fac ont tenu à expliquer : "on n'est pas contre le droit de grève ! Ce qui nous a choqué [lors du blocage] c'est qu'il n'ya pas eu de concertation" et que les décisions des AG ont décidé "pour l'ensemble de la communauté universitaire". Une étudiante poursuit : "Assimiler Liberta Fac comme des casseurs de grèves est une erreur". Le président de Liberat Fac, Alexandre, déclare lui la mise en place de débats "n'était pas fait pour mettre en avant Liberta Fac, mais pour mettre en avant le débat politique à l'université". Ainsi, Liberta Fac, souhaitait que chaque liste puisse s'exprimer sur le thème quelle université dans la ville ? Quelle implication de la ville pour l'université ?, "pour que chacun puisse se faire son opinion". Une étudiante et membre de Liberta Fac conclut : "Le refus de débattre [par la LCR] est une marque de mépris et n'aidera pas les gens à être des citoyens".
Après l'Autre liste, qui a refusé de débattre pour des raisons similaires, la LCR a donc refusé, au dernier moment, de participer. Ces refus témoignent de la tension encore palpable sur le campus dès qu'il s'agit de parler de questions politiques. Ces tensions, à leur summum lors du blocage de l'université, ont laissé des traces. Pour le moment, la fracture entre les personnes favorables au blocage et celles qui sont défavorables semble irrémédiable, au point qu'un débat politique ne puisse avoir lieu entre des personnes qui ont des avis contradictoires. C'est selon moi le symbole, d'une université encore immature en ce qui concerne les débats publics, et cela ne semble pas s'arranger. D'ailleurs, Nicole Beloubet, colistière de Pierre Cohen, s'est elle aussi décommandée. Liberta Fac va essayer de demander à un autre colistier du PS de venir, pour que le débat ait lieu.
Un étudiant, militant de la LCR est venu pour les exposer. Joël Lécussan, dans un premiers temps favorable à la tenue de débats à l'université, "ne connaissait pas Liberta Fac", et quand il a su ce que c'était, il a tout de suite refuser. La LCR "refuse finalement de légitimiser Liberta Fac". Quels sont les points de désaccords ? Le blocage, évidemment ! Le représentant de la LCR a indiqué que la position de Liberta Fac sur le refus du blocage, en fait une organisation "qui n'est pas apolitique", et en fait un "ennemi politique" qui remettrait en cause le droit de grève, et les mouvements sociaux.
Les membres de Liberta Fac ont tenu à expliquer : "on n'est pas contre le droit de grève ! Ce qui nous a choqué [lors du blocage] c'est qu'il n'ya pas eu de concertation" et que les décisions des AG ont décidé "pour l'ensemble de la communauté universitaire". Une étudiante poursuit : "Assimiler Liberta Fac comme des casseurs de grèves est une erreur". Le président de Liberat Fac, Alexandre, déclare lui la mise en place de débats "n'était pas fait pour mettre en avant Liberta Fac, mais pour mettre en avant le débat politique à l'université". Ainsi, Liberta Fac, souhaitait que chaque liste puisse s'exprimer sur le thème quelle université dans la ville ? Quelle implication de la ville pour l'université ?, "pour que chacun puisse se faire son opinion". Une étudiante et membre de Liberta Fac conclut : "Le refus de débattre [par la LCR] est une marque de mépris et n'aidera pas les gens à être des citoyens".
Après l'Autre liste, qui a refusé de débattre pour des raisons similaires, la LCR a donc refusé, au dernier moment, de participer. Ces refus témoignent de la tension encore palpable sur le campus dès qu'il s'agit de parler de questions politiques. Ces tensions, à leur summum lors du blocage de l'université, ont laissé des traces. Pour le moment, la fracture entre les personnes favorables au blocage et celles qui sont défavorables semble irrémédiable, au point qu'un débat politique ne puisse avoir lieu entre des personnes qui ont des avis contradictoires. C'est selon moi le symbole, d'une université encore immature en ce qui concerne les débats publics, et cela ne semble pas s'arranger. D'ailleurs, Nicole Beloubet, colistière de Pierre Cohen, s'est elle aussi décommandée. Liberta Fac va essayer de demander à un autre colistier du PS de venir, pour que le débat ait lieu.